Prestations

Quelle est la différence entre les métiers d’écrivain public et de lecteur-correcteur ?

Il est tout aussi simpliste que correct de répondre que l’écrivain public rédige et que le lecteur-correcteur corrige. Pour grossir volontairement le trait, on pourrait imaginer un écrivain public qui ne sait pas corriger et un lecteur-correcteur qui ne sait pas rédiger.

Mais alors pourquoi exercer ces deux métiers ?

Parce que les deux sont passionnants. Ils sont un peu différents, certes, mais j’estime qu’ils exigent les mêmes compétences et qualités : maîtrise de la langue française, de l’orthographe à la typographie, et compréhension parfaite de la demande du client afin de rester « invisible ». En effet, l’écrivain public doit comprendre son client et sa demande afin d’adapter son écrit, et le lecteur-correcteur doit respecter le texte de l’auteur, c’est-à-dire le texte de son client. Dans les deux cas, l’écrivain public et le correcteur se doivent d’être invisibles vis-à-vis du texte final. Évidemment, les deux métiers sont toutefois quelque peu différents. De mon point de vue, le premier exige une certaine inventivité : l’écrivain public ne peut pas céder au syndrome de la page blanche car c’est lui qui initie le texte. De plus, le métier d’écrivain public peut avoir une dimension sociale que n’a pas celui de correcteur. Enfin, toujours de mon point de vue, le deuxième nécessite d’être particulièrement pointilleux et rigoureux : repérer les fautes et maladresses tout en respectant le texte d’origine demande un œil aiguisé.